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A chaque saison, ses maladies ! (2)

L’arrivée du printemps est la hantise des allergiques. Ils savent trop ce qui les attend : éternuements répétés, nez bouché, nez qui coule, mouchoirs plein les poches… C’est le rhume des foins. Une des plus mystérieuses réactions humaines.

Responsable ? Pas toujours le foin, mais les pollens de graminées, certes et aussi de toutes les autres espèces végétales. Elles ne sont d’ailleurs pas toutes nocives en même temps, et les allergologues ont pu établir depuis quelques années un véritable calendrier pollinique qu’il peut être intéressant de connaitre

Les victimes du rhume des foins ont généralement recours aux anti-histaminiques, médicaments dont les effets secondaires (somnolence et baisse de la vigilance) sont connus et fort peu appréciés. Localement, des médicaments à base de cromogylcate de sodium empêchent l’apparition des troubles. La cortisone et ses dérivés doivent être réservés aux cas particulièrement sévères ou pour des circonstances exceptionnelles (voyage ou examen, par exemple).

Comme plante médicinale prendre en comprimés la pétasite. La feuille d’ortie en tisane agit sur les éternuements, le nez bouché et les démangeaisons, la camomille vraie en tisane, atténue les inflammations nasales. Portez des lunettes de soleil pour éviter les conjonctives, lavez – vous les cheveux plus souvent pour en éliminer les traces de pollen, retirez tapis et rideaux et dormez les fenêtres fermées.