ProNews

Financement des startups agroalimentaires : Le Maroc dans le top 5 africain
26 septembre 2022 Le matin
En 2021, les startups agroalimentaires africaines ont levé 482 millions de dollars auprès des capital-investisseurs, un montant record, en hausse de 250 % sur un an.
Le Maroc figure sur la liste des 5 plus grands marchés du continent, en termes de levées de fonds et de transactions, selon le tout premier rapport mondial sur le financement des startups agroalimentaires en Afrique réalisé par la société américaine AgFunder, en partenariat avec le British International Investment et la Banque de développement néerlandaise FMO.
AgFunder, la société américaine de capital-risque, vient de publier son premier rapport sur le financement des startups agroalimentaires (Agrifoodtech) en Afrique. Cette étude a été réalisée en partenariat avec le British International Investment (Ex-CDC Group : très présent au Maroc, actionnaire notamment de Bank Of Africa) et la Banque de développement néerlandaise FMO. Il en ressort qu’au cours des cinq dernières années, les investisseurs internationaux ont injecté plus de 1 milliard de dollars dans des startups africaines innovantes pour l'industrie agroalimentaire, atteignant un record de 482 millions de dollars rien qu'en 2021. Il s'agit d'un bond de 250% sur un an, mais cela représente toujours moins de 1% des investissements mondiaux dans les technologies agroalimentaires, alors que le continent africain abrite 17% de la population mondiale. Près de 120 startups agroalimentaires africaines ont levé 482 millions de dollars dans le cadre de 150 transactions enregistrées en 2021, contre seulement 180 millions en 2020.
L'Égypte a collecté 186,1 millions de dollars l'année dernière, tandis que le Nigeria et le Kenya ont respectivement décroché 147,8 millions et 88,5 millions de dollars. Vient ensuite l'Afrique du Sud (22,1 millions de dollars) devant le Maroc (15,4 millions de dollars, soit une part de marché de 3,2%). Le Maroc figure également dans le top 5 africain en termes de nombre de transactions (7), derrière le Nigeria (38), l’Égypte (36), le Kenya (32) et l'Afrique du Sud. Selon le rapport, les secteurs d'intérêt pour les capital-investisseurs diffèrent en Afrique des tendances mondiales.
Retrouvez cet article sur Le matin