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Lutte contre la pêche illicite : Les professionnels saluent les efforts de la tutelle pour assainir le secteur
25 août 2022 Aujourd'hui le Maroc
Le Collectif pour la sauvegarde des ressources halieutiques salue les efforts du département de tutelle pour assainir la situation et rétablir l’effort de pêche.
Le Collectif pour la sauvegarde des ressources halieutiques suit avec grand intérêt le déroulement des opérations de contrôle, de vérification et de recensement des barques autorisées à la pêche et salue les actions déployées par le département de la pêche maritime à cet égard.
Selon un communiqué de ce Collectif, «ces actions sont menées dans le cadre des responsabilités du Maroc en matière de conservation des ressources halieutiques et de ses engagements pour la prévention et la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Elles s’inscrivent dans une démarche de consolidation du plan Halieutis par l’encadrement de l’effort de pêche par un suivi scientifique dédié et par un dispositif juridique clarifiant les règles à respecter par tous».
Et de poursuivre qu’«en effet, les stocks halieutiques n’étant pas inépuisables, la surpêche générée par la pêche illégale constitue le péril le plus néfaste pour leur régénération et le dispositif aussi bien international que national définit la pêche illicite comme étant celle menée sans autorisation, licence, ou tout document équivalent ou en violation des lois et règlements de l’Etat de leur pavillon…».
Pour ce collectif créé le mois de juillet dernier, «la maîtrise de l’effort de pêche étant la base de toute exploitation durable, le dispositif national mis en place a soumis la construction d’embarcations et de navires de pêche à autorisation préalable. Cette construction fait l’objet d’un suivi par le département de la pêche maritime pour s’assurer du respect notamment de la capacité autorisée».
Et d’ajouter que «l’article 9 de la loi n°59-14 relative à la construction des navires de pêche indique que tout navire construit ou acquis sans autorisation préalable ne peut être immatriculé au Maroc. Même la vente du navire ou embarcation en construction illégale confisqué n’est pas une voie possible d’immatriculation puisque l’article 12 de cette même loi affirme qu’en aucun cas, le navire ainsi vendu ne doit être immatriculé pour l’exercice de la pêche commerciale au Maroc .Ces dispositions ne prévoient aucune dérogation ou exception et ne permettent aucune régularisation a posteriori de situations d’embarcations ou navires construits illégalement et d’ouvrir la voie à un accès non organisé aux pêcheries».
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