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Innovation : Les candidatures pour l’AgroTech4 Morocco lancées
31 mars 2022 Le Matin
Une initiative pour identifier, sélectionner et accélérer les solutions technologiques visant à répondre aux défis les plus pressants du secteur agroalimentaire marocain.
Porteurs de projets technologiques appliqués à l’agroalimentaire, à vos candidatures ! Le CGIAR Accelerate Impact Platform, un partenariat mondial de recherche en agronomie, Impact Lab, la Banque mondiale et le département de l’Agriculture ont lancé, le 30 mars, l’Agritech4Morocco. Une initiative pour identifier, sélectionner et accélérer les solutions visant à répondre aux défis les plus pressants du secteur agroalimentaire marocain. Le programme cible, en effet, des solutions agro-technologiques «révolutionnaires» qui cherchent à améliorer l'efficacité, l'équité et la durabilité environnementale du secteur agroalimentaire marocain tout en s'alignant sur la stratégie Génération Green 2020-2030.
Les innovations proposées (services, technologies, méthodologies ou usage) doivent démontrer une preuve de concept ou un produit minimum viable et être applicables à l'espace agro-tech marocain. «L'organisation de l'AgriTech4Morocco Innovation Challenge démontre l'engagement de la Banque mondiale à accompagner la déclinaison des axes de la nouvelle stratégie Génération Green et en particulier l’objectif de créer une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs en milieu rural et de fournir des e-services numériques pour 2 millions d'agriculteurs connectés d'ici 2030», affirme Majid Lahlou, directeur des systèmes d'information du ministère de l’Agriculture, lors d’un webinaire dédié au lancement de cette initiative, le 30 mars. Les candidats doivent soumettre leurs projets en ligne via le portail dédié avant le dimanche 1er mai. «Les opportunités offertes par les technologies digitales permettent aux systèmes agroalimentaires de moderniser l’ensemble des chaînes de valeur en orientant la production vers une agriculture de précision, répondant aux impératifs d'augmentation de la productivité ainsi qu'aux défis posés par les changements climatiques.
Il s’agit également de favoriser la création de nouveaux emplois de qualité en amont et en aval de la production primaire et ajouter de la valeur à la production grâce à une meilleure commercialisation, un meilleur contrôle de la qualité et une meilleure traçabilité», déclare Rémi Trier, le spécialiste senior en agriculture de la Banque mondiale.
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