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L’industrie se redresse

10 juin 2021 Le 360

Le secteur retrouve des niveaux d’évolution intéressants: l'automobile, l'agroalimentaire, l'électronique et l'électricité sont concernées.

L’industrie et les emplois qui y sont liés donnent de bons signaux de reprise. Dans son édition du jour, L’Économiste rapporte que le secteur se relève et que les emplois se stabilisent. Le quotidien se réfère aux statistiques du département de l’Industrie, qui s’appuient sur les déclarations CNSS. Il en ressort une hausse de 27,6% des exportations du secteur industriel à fin avril. Le quotidien constate "un effet rattrapage pour certains secteurs par rapport à l’année dernière, marquée par le confinement mais, aussi, une reprise en bonne et due forme pour d’autres puisque le chiffre à l’export dépasse même les niveaux enregistrés à la même période en 2019". Il donne le cas de l’automobile "qui enregistre 29,5 milliards de dirhams à l’export contre 28,2 milliards en 2019".

Dans ce sillage, les ventes de l’activité construction et de celle du câblage progressent à des rythmes soutenus. Même chose pour l’industrie alimentaire qui progresse de 5,9%. Le journal estime que le potentiel du secteur est important. Il assure que 122 projets d’investissement pour un montant de 3,7 milliards de dirhams et 13.000 emplois prévus ont été puisés dans la banque de projets. Ils s’inscrivent dans le cadre de la politique de substitution des importations: "5,1 milliards de dirhams de chiffre d’affaires potentiel et 2,1 milliards pourraient être générés à l’export, faisant ainsi gagner 7 milliards de dirhams à la balance commerciale".  L'Économiste soutient que le programme de substitution aurait un impact global sur la balance commerciale, qui pourrait dépasser 85 milliards de dirhams.

En attendant le secteur du textile et cuir est sur une pente ascendante, "même si ses ventes à l’étranger n’ont pas encore atteint les niveaux d’avant-la crise". Ses exportations ont tout de même atteint 10,8 milliards contre 10,9 milliards en 2020 et 12,7 milliards en 2019. "En tout cas, ce secteur, qui dépend de la reprise à l’international, en particulier du marché européen, a vu ses ventes s’accroître de 22,8% comparativement à l’année dernière", écrit-il en insistant sur le fait que ces nouveaux investissements puisés dans la banque de projets du ministère de l’Industrie. Si l’aéronautique tarde à reprendre, les autres secteurs industriels se maintiennent et réalisent aussi de légers taux d’accroissement, comme notamment l’industrie pharmaceutique, ainsi que l’électronique et l’électricité.

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