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Programme Intilaka : le Comité de veille économique s’apprête à tirer les conclusions
27 janvier 2022 L'opinion
Le bilan mitigé du programme Intilaka nécessite une évaluation globale. Raison pour laquelle le Comité de veille économique devrait se réunir avec les représentants du secteur bancaire.
Près deux ans après le début de la crise sanitaire, les entreprises continuent de pâtir des effets de la récession qu’a connue le pays en 2020. En dépit des mesures de sauvetage, les entreprises et surtout les PME et les TPE, qui constituent 98% du tissu productif national, continuent d’avoir des problèmes de trésorerie. Raison pour laquelle le dispositif des prêts garantis n’a pas été interrompu en 2021, selon la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, qui est venue, ce mardi, à la Chambre des Conseillers répondre aux interrogations des parlementaires de la deuxième Chambre sur plusieurs sujets liés au financement des entreprises. Durant l’année écoulée, les prêts garantis, tous types confondus, ont augmenté significativement par rapport à l’année précédente.
271821 prêts sont accordés avec un montant global de 45,6 milliards de dirhams, selon les chiffres présentés par l'argentière du Royaume. En effet, 55584 prêts concernent des activités ordinaires tandis que 213237 crédits concernent les mesures de sauvetage des entreprises affectées par la crise du Covid-19.
L’intervention de Nadia Fettah Alaoui à la Chambre des Conseillers a été l’occasion de faire le point sur le bilan d’étape du programme Intilaka. Depuis le lancement de ce projet royal qui vise à soutenir l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, 24.000 sociétés en ont bénéficié, selon la ministre. Les projets bénéficiaires pourraient créer jusqu’à 76.000 emplois.
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